Jusqu’en 1965, Saint-Martin-de-Belleville vivait encore au rythme des temps passés. Isolée dans son fond de vallée, la population avait pour unique ressource l’élevage et subsistait péniblement. Les jeunes quittaient le pays pour aller chercher fortune ailleurs. Isolée par l’absence de route, le retard d’équipement, la Vallée des Belleville tarde à s’ouvrir aux évolutions du XXème siècle. Il faudra toute la conviction et la pugnacité de Nicolas Jay, maire de la Commune, pour lui offrir un destin touristique dans les années 1960. Ses vastes espaces sont le terrain idéal pour la création des Menuires (1963), puis de Val Thorens (1972).

Dans les années 80, un projet d’aménagement touristique dessine la station village qui manquait à la Vallée : Saint-Martin-de-Belleville. Le nouvel ensemble touristique, baptisé les Grangerais, adopte les codes de l’architecture traditionnelle : construction à hauteur limitée, adaptation du bâti à la pente, pierre apparente ou enduit rosé en façade, toits en lauzes. Il se greffe au village sans en prendre possession. Saint Martin de Belleville est un village à taille humaine, un écrin d’authenticité, avec des hébergements de qualité et des acteurs qui cultivent l’art de recevoir, une expérience unique qui conjugue grand ski et art de vivre. Les amateurs de glisse gastronomique, de poudreuse ou de ski de randonnée, adeptes des étendues de neige vierge, aiment poser leurs valises dans cet écrin confidentiel où le luxe n’est pas ostentatoire mais source d’émotions.